Un contrat d’assurance vie doit pouvoir évoluer et s’adapter en fonction de l’investisseur, de ses possibilités d’investissements, de son âge de la conjoncture économique. Il existe des contrats à architecture ouverte qui offrent de nombreuses solutions d’allocation d’actifs. Cela a eu pour conséquence de pouvoir personnaliser la gestion et user de stratégies plus poussées.
A travers ce guide, je vous mets en exergue les points élémentaires afin de savoir comment bien choisir son assurance vie ? L’objectif est de souscrire à un contrat qui pourra vous accompagner sur du long terme. Dans ce dédale important d’assureurs et de déclinaisons contractuelles, je vous donne une visibilité sur un certain nombre de possibilités les plus courantes.
Rappels sur deux points importants :
Quand vous investissez dans une assurance vie, vous disposez de la liquidé de votre placement à n’importe quel moment.
Le fonds euro n’est pas l’assurance vie mais juste une des nombreuses possibilités d’investissement.
L’assurance vie bénéficie d’une fiscalité toujours aussi avantageuse et optimisée au bout de 8 ans. Il faut déterminer un certain nombre d’éléments afin d’optimiser son contrat et faire en sorte que votre placement soit le meilleur possible et le plus adapté. Voyons dans cet article lces éléments sur lesquels se baser afin de ne pas faire d’erreur.
Comment bien sélectionner un contrat d’assurance vie adapté à votre profil et à votre situation ?
Il faut avant tout déterminer votre « appétence au risque » et vos objectifs.
En finance, il est important de bien comprendre sa propre psychologie. Déterminer ce que l’on est prêt à accepter de perdre pour potentiellement bénéficier d’un gain. Il existe dans ce type de contrat, différentes possibilités d’investissement (typologies d’actifs) sur lesquelles y investir votre argent.
La typologie d’actifs
On y distingue synthétiquement les fonds euro, l’immobilier et les produits financiers.
Chacune de ces typologies disposent d’un objectif de rendement et d’une volatilité potentielle, c’est-à-dire d’une hypothétique variation haussière voire baissière de la valeur des actifs détenus. Selon vos objectifs déterminés, votre horizon de placement, la conjoncture économique ainsi que, pourquoi pas vos convictions, votre allocation doit être déterminée de manière cohérente.
Bien déterminer votre « profil de risque » ou votre « profil investisseur » est donc indispensable avant de sélectionner votre contrat. Dans les lignes qui suivent nous allons nous concentrer sur les caractéristiques des contrats d’assurance vie à regarder.
Le type de gestion de votre contrat d’assurance vie
Un contrat d’assurance vie peut être géré de plusieurs manière : en gestion libre : vous accédez aux fonds référencés de manière libre.
Il existe aussi d’autres forme de gestion :
- la gestion profilée : elle est faite en fonction du profil de risque de l’investisseur. Elle peut varier en fonction de l’âge de l’investisseur et génère une répartitioon fonds en euros UC adaptée.
- la gestion pilotée (ou déléguée sans mandat) : consiste à déléguer à un professionnel de la gestion d’actifs financiers les décisions d’arbitrages et de répartition sur les différents supports d’un contrat d’assurance vie. Cette solution est plus poussée et permet de déléguer l’entièreté des choix à cette entité.
Ces types de gestion supportent des coûts suppérieurs (qui varient en fonction du contrat d’assurance vie) à la gestion libre. Ils permettent de déléguer complètement la gestion de votre contrat d’assurance vie ou de capitalisation à des personnes habilitées. Certains contrats porposent une offres importantes de gestions qui peuvent ou pas s’additionner à la gestion libre.
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Les assurances vie que nous mettons en avant (non exhaustif)
1. L’architecture de votre contrat d’assurance vie
C’est tout simplement la possibilité du contrat d’accéder à une diversification d’actifs comme déjà évoqué. En voici les plus courants :
1.1 Le financier : les Organisme de Placement Collectif de Valeurs Mobilières (OPCVM) et fonds structurés
L’assurance vie permet d’investir sur des actifs financiers sous forme d’organisme de placements collectifs de valeur mobilière (OPCVM).
Les FCP et SICAV
Il s’agit des Fonds Communs de Placement (FCP) et les Société d’Investissement en Capital Variable (SICAV). La différence est statutaire. La première est un régime de copropriété tandis que la seconde est une société.
Pour simplifier, les OPCVM sont des portefeuilles d’actions, d’obligations ou d’instruments financiers. Ils sont gérés par des spécialistes des marchés financiers dont le métier est de calculer le risque. Ils vont estimer la qualité rémunératrice d’actifs financiers. Ces personnes investissent entre autres dans des actions, des obligations, des devises, des instruments financiers… et font les arbitrages nécessaires pour que les opérations soient les plus rentables possibles par rapport aux objectifs visés.
Avoir la possibilité d’investir dans un large choix de fonds, c’est se donner des opportunités d’investir dans des OPCVM plus performants.
Rien n’est figé en finance. L’immobilisme n’existe pas. Un OPCVM moyen peut devenir très bon. Un très bon peut également ne plus être adapté. Il faut être en capacité de faire des arbitrages cohérents et donc d’avoir une multitude de fonds référencés afin de ne pas perdre l’occasion de mieux performer.
Le nombre de fonds est à voir comme des opportunités futures. Votre banque vous permet d’investir dans un nombre étriqué de fonds « maisons ». Un bon contrat de gestion privé sera en mesure de vous offrir un choix largement plus important et avec la possibilité de pouvoir travailler avec des sociétés indépendantes.
Là où un établissement bancaire vous permet généralement d’accéder pratiquement qu’aux seuls fonds « maisons », un contrat haut de gamme vous permet d’accéder aux meilleurs sociétés de gestions et aux meilleurs gérants pour chaque classe d’actifs et chaque exposition géographique.
Les produits structurés
Il existe enfin des fonds structurés qui ont pour but de se servir de la durée pour protéger le capital et générer un rendement intéressant.
Cela permet d’investir notamment sur une obligation corrélée à un indice ou une valeur. Lorsqu’à une date de constatation, la valeur du jour de votre indice surpasse la valeur initiale constatée, vous récupérez le capital ainsi que les coupons visés (rendement visé). Vous bénéficiez aussi d’une option de protection (dite barrière de protection) partielle ou totale du capital. Par essence, ces produits sont complexes.
Les bonnes assurances vie permettent des propositions plurielles. C’est idéal lorsque les marchés sont volatiles et sur des marchés qui peuvent potentiellement augmenter.
Les ETF
1.2 Comment bien choisir de l’immobilier dans l’assurance vie
L’assurance vie est un moyen d’investir facilement dans de l’immobilier. De plus vous bénéficiez des avantages de l’assurance vie (fiscalité) sans les inconvénients de l’immobiliers (la gestion et les aléas).
L’immobilier est proposé sous des déclinaisons plus ou moins volatiles. Des SCPI aux foncières cotées en passant par les OPCI, les SCI… Au cours du temps les solutions immobilières se sont adaptées à l’assurance vie.
De plus en plus de Société Civiles de Placement en immobilier (SCPI) diversifiées ou spécialisées dans toutes les classes d’actifs immobilières (bureaux, commerces, industrie, logistique, hôtelier, EHPAD, résidentiel…) se retrouvent aujourd hui dans les contrats d’assurance vie.
Des OPCI peuvent aussi être intéressants. En effet, il y a obligatoirement une poche de monétaire et une poche où le gestionnaire est totalement libre d’y investir dans ce qu’il souhaite. Cela lui permet de pouvoir vous rembourser si vous revendez vos parts.
Des SCI, qui ressemblent fortement aux SCPI en plus diversifiés typologiquement et plus liquides (mais plus volatiles) peuvent aussi être investis.
Nous l’avons vu en 2023, la liquidité accrue des SCI peut s’avérer être un handicap supplémentaire dans le cas où les rendements sont faibles. Les investisseurs revendent et un cercle négatif est instauré. La société de gestion doit pour honorer les liquidités revendre des actifs et aisni faire baisser la valeur du parc immobilier… Cela peut s’avérer être catastrophique…
L’immobilier (hors immobilier coté) est toutefois vu comme un placement long terme en bon père de famille. Cela rémunère mieux que les fonds euro tout en disposant d’un risque moyen, surtout si vous diversifiez vos placements.
1.3 Les fonds en euros
Il s’agit d’un investissement dit « garanti ». Souvent les médias font l’amalgame entre le fonds en euros et l’assurance vie elle-même. C’est un placement où le capital net est sécurisé. Vous disposez de l’effet cliquet des intérêts perçus : vous ne pouvez plus perdre ce qui a déjà été versé sur le fonds euro. Les intérêts sont capitalisés. C’est enfin un fonds totalement liquide.
Rien ne définit véritablement les actifs qui composent le fonds. Ils sont très souvent composés d’obligations d’état, de monétaire voire dans certains cas d’immobilier.
Quand les taux d’intérêts ont baissé, nous avons pu assister en quelques années à une diminution des rendements. Il y avait un véritable enjeu à trouver des fonds qui rémunéraient mieux ou d’envisager d’autres placements dont le risque serait quasi équivalent.
Pour trouver les mêmes atouts, vous pouviez investir sur des fonds en euros nouvelle génération qui permettaient de booster un temps le rendement tout en gardant les propriétés du fonds euro. Il existe depuis quelques années des fonds croissance.
Afin de mieux s’adapter aux clients (et pour que les assureurs essaient de se différencier) et à la conjoncture économique, des spécificités de souscription et/ou de retrait ont été créées à ces contrats d’assurance vie. Ceci est moins vrai actuellement où les assureurs essaient de générer plus de clients en permettant d’atteindre en 2024 des bonus de rendement.
2. Comment bien choisir parmi les différents types de contrats d’assurance vie ?
Il existe donc des contrats d’assurance vie qui se déclinent dans des diverses formes.
2.1 Les contrats à architecture ouvertes avec des offres bonus concernant les fonds en euros
Après avoir vu apparaître durant plusieurs années, les « fonds euro boostés ou fonds euro nouvelle génération » qui fleurissaient lorsque les taux baissaient où étaient déjà bas, les assureurs se reconcentrent aujourd’hui sur les fonds généraux. L’objectif pour eux est le même : générer des solutions adaptées pour capter une plus grande clientèle. Il existe souvent une contrepartie : un pourcentage de votre allocation doit être investi en contrepartie obligatoirement sur des unités de comptes (OPCVM ou SCPI, OPCI…).
2.2 Les contrats d’assurance vie « tout internet »
Il y a des assurances vie qui se gèrent dorénavant exclusivement par internet, jusqu’à l’allocation.
Elles proposent un service moderne. Il vous ait proposé d’investir totalement en ligne, soit une gestion pilotée, soit directement par une gestion totalement passive, en vous faisant investir dans des trackers, ETF afin de diminuer le coût de gestion. Elles surfent sur l’objectif d’une diminution des coûts tout en ayant un rendement lissé plus structurel.
Elles peuvent être « gérées » par des robo advisors. En revanche, leurs algorithmes ne répondent pas à des choix de stock-picking, d’où parfois un manque de vision.
2.3 Les contrats d’assurance vie « Immobilier »
De plus en plus de contrats vous permettent d’investir dans l’immobilier. Certains en font véritablement une spécificité.
Vous pouvez parfois accéder à ces contrats en investissant la totalité de votre investissement sur des actifs immobiliers (notamment SCPI). Des règles plus favorables vous sont proposées.
Il faut dans ce cas regarder également le pourcentage de distribution perçu, les frais qui vont impacté à l’investissement… et la possibilité de sortie ou d’arbitrages…
Un vaste choix est éligible :
Des Sociétés Civiles de Placement en Immobilier (SCPI), les OPCI, les Sociétés Civiles d’Investissement (SCI), des SCP de SCPI…
Ces contrats sont destinés à des personnes ayant une aversion aux produits financiers ou souhaitant simplement diversifier l’allocation.
Nous y trouvons une diversification juridique d’actifs immobiliers.
2.4 Les contrats d’assurance vie « optimisés fiscalement »
Ils permettent de faire des économies sur la fiscalité. Contrairement à la procédure normale, la participation aux bénéfices n’est pas distribuée les premières années. Elle est mémorisée dans une autre poche.
Au bout d’un certain nombre d’années défini, cette participation est finalement distribuée lorsque la fiscalité devient plus avantageuse. (au bout de 8 ans généralement).
L’avantage est de pouvoir procéder à des rachats (récupérer votre argent) sans être pénalisé par la fiscalité. En effet, le rendement est distribué plus tardivement. Vos rachats ne portent que sur votre capital investi.
3. Comment bien choisir son assurance vie en fonction des différents frais
Il faut se l’avouer, les frais relatifs à l’investissement dans ces contrats diminuent la rentabilité net. Il est nécessaire de comparer les coûts engendrés par la gestion du contrat pour optimiser le rendement.
Il faut toutefois avoir une vision globale et ne pas, évidemment se cantonner à annihiler le moindre coût au détriment des actifs rémunérateurs (qui sont tout de même souvent plus coûteux que les fonds euro, par exemple).
Voici un florilège des frais que l’on observe régulièrement.
3.1 Les droits d’entrée ou de versements complémentaires ou programmés
Cela peut avoir son importance surtout lorsque les rendements sont plus faibles.
Ces frais servent à payer l’assureur et le gérant ou votre cher conseiller en gestion de patrimoine. Il existe parfois des impondérables en dessous-desquels les frais ne peuvent être annihilés.
Au sein de Comment Bien Investir, nous avons décidé de baisser au maximum ces frais sur l’ensemble de nos contrats. Ils sont en grande majorité à 0 % !
Ces frais sont ponctionnés lors des versements. La somme investie est donc diminuée de ces frais.
Parfois, en plus des fonds en euros ou unités de compte (UC) traditionnels, des frais vont être majorés, notamment pour certains investissements immobiliers : SCI (Société Civile Immobilière), SCPI (Société Civile de Placement en Immobilier), SCP de SCPI ou encore OPCI (Organisme de Placement Collectif de Valeur Mobilière) voire de produits structurés. On le trouve dans les annexes et dans les conditions générales du contrat.
Remarque : Les frais affichés dans les conditions générales sont rarement les frais appliqués par votre conseiller. Un contrat peut afficher 4,5% de frais sur versement et votre conseiller vous les baisser à 1%, 0,5% et parfois même 0%. Discutez-en avec lui, ce serait dommage de ne pas sélectionner un bon contrat à cause des frais alors que vous pouvez les éviter. Au pire, vous pouvez également nous transférer votre contrat. N’hésitez pas à nous contacter.
3.2 Les frais de gestion
Ils s’appliquent sur chacune des lignes investies du contrat. Ils varient selon la typologie d’actifs et selon le contrat. Cela représente les frais qui vont rémunérer l’assureur et votre conseiller.
3.3 Les frais de sortie
Aujourd’hui sur la plupart des contrats, un rachat partiel ou total n’entraîne pas de frais.
Il existe en revanche des frais de rente sur de nombreux contrats si vous souhaitaient sortir sous cette forme.
On trouve également sur certains fonds (certains fonds immobiliers par exemple) des frais de rachat anticipés. En d’autres termes, si vous souhaitez récupérer votre argent avant une certaine date des frais vous seront prélevés. Ces frais sont mis en place essentiellement pour permettre une bonne gestion des fonds. Nous pouvons les retrouver sur certaines SCPI par exemple car l’investissement dans une SCPI ne se gère pas comme un investissement en bourse.
C’est également le cas lorsqu’un fonds est en difficulté et que la société de gestion va mettre des mécanisme pour ne pas inciter « à sortir du fonds ». C’est le cas dans le cadre de certaines SCI en 2024.
3.4 Les frais d’arbitrage
Ces frais peuvent varier suivant le contrat. Dans beaucoup de cas, le premier dans l’année est gratuit, parfois ce n’est pas le cas. On trouve enfin certains contrats qui ne facturent pas les deux premiers. Les autres arbitrages sont facturés selon un pourcentage ou un montant forfaitaire que vous trouverez dans les documents réglementaires.
4. Les contraintes d’investissement dans un contrat d’assurance vie
Il existe également un certain nombre d’éléments à prendre en considération au sujet du fonctionnement pratique du contrat avant de prendre une décision.
4.1 Les montants investis
C’est une chose banale mais il est intéressant de déterminer le montant que vous souhaitez investir. Bien évidemment en termes de versement initial mais également en tant que versements complémentaires.
Certains contrats d’assurance vie ne vous permettront pas d’investir moins d’un certain montant dans une « ligne » d’OPCVM. Cela peut avoir des conséquences lors de versements programmés si vous devez vous cantonner à une seule Unité de Compte car votre assurance vie vous y oblige. Une assurance vie doit être adapté à votre profil d’investisseur et à vos besoins.
Par exemple, si l’obligation d’un versement complémentaire par OPCVM est de 150 €, cela peut être fâcheux en diversification si c’était la somme que vous souhaitiez programmer par mois. Un contrat qui permet d’investir 50 € par OPCVM aurait certainement été plus judicieux.
4.2 Les options de gestion en assurance vie
Les assureurs proposent de nombreuses options de gestion permettant de sécuriser votre capital. Vous y trouver principalement :
– La garantie décès plancher : l’assureur s’engage, en cas de décès, à verser la totalité du capital versé sur le contrat, sans regarder l’évolution des marchés financiers.
– Option investissement progressif : c’est une option qui permet d’investir progressivement sur un fonds euro ou sur des unités de compte. L’enjeu est ici d’aboutir à un prix d’acquisition moyen plus intéressant (par rapport à des valeurs plus distinctes).Cela permet d’investir sur plus de valeurs.
– Option rééquilibrage automatique : l’allocation d’origine est conservée. C’est une mémorisation de l’allocation initiale et un rééquilibrage qui permet de réallouer l’argent gagné vers les supports qui ont le moins performé.
– Option Stop-Loss : Il y a un transfert automatique vers le fonds en euro si une unité de compte subit une perte supérieure à un certain seuil déterminé. Nous y trouvons 2 « formule » : le stop-loss absolu qui est déterminé en fonction de la valeur initiale et le stop-loss relatif qui est calculé en fonction du point le plus haut de l’unité de compte.
– Option sécurisation des plus values : elles permettent de protéger vos gains dans le temps. Elles sont redistribuées vers le fonds euro à condition de dépasser un certain seuil de performance.
Si ces options existent habituellement, il faut quand même voir l’incidence que cela peut avoir sur les frais de gestion.
En effet, selon les conditions générales du contrat, des frais peuvent être appliqués sans utilisation des options ou parfois, des frais d’arbitrage.
Ces options doivent être utilisées à bon escient. En effet, il est dommage lorsque les marchés montent de gâcher un potentiel de croissance sous prétexte qu’elle dépasse un seuil fixé arbitrairement. Il est également pénible de voir un certain montant de son capital être transféré sur le fonds euro quand les marchés repartent à la hausse, sans pouvoir pleinement en profiter.
Conclusion
Il existe un nombre important d’assurance vie sur le marché. Les assureurs se différencient pour trouver de nouveaux clients ou l’atout commercial qui fera basculer celui-ci sur leur contrat.
Je tiens à rappeler que vous pouvez évidemment souscrire à plusieurs contrats d’assurance vie. Et, hormis dans quelques cas isolés, vous pouvez reprendre votre argent à n’importe quel moment.
Il ne faut également pas confondre le contenant de l’assurance vie et le contenu. Le fonds euro n’est heureusement pas le seul investissement de l’assurance vie (sauf dans le cadre de contrats monosupport; ceux-ci pouvant être changé depuis la loi Forgous). Vous pouvez percevoir sur du long terme en prenant un risque même léger un rendement bien plus important.
Une bonne assurance vie peut vous suivre en principe toute votre vie. Il est évident que pendant un laps de temps très long, beaucoup de choses vont évoluer : vos besoins, la conjoncture économique, votre tolérance à une variation de la valeur de vos actifs… Rien ne vous empêche donc de choisir la meilleure la meilleure assurance vie selon votre propre pondération.
Au-delà de la qualité intrinsèque de votre contrat, c’est la gestion et le choix de l’allocation qui vont compter… N’hésitez pas à transférer votre contrat à notre cabinet si vous souhaitez une allocation personnalisée et un suivi réel.
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