Comment investir sa trésorerie d’entreprise ?

La gestion de la trésorerie d’entreprise a une importance capitale. Il est également légitime de déterminer une stratégie viable sur l’optimisation de son excédent de trésorerie. Pour cela, Il est d’usage de s’acquitter d’un certain nombre de points importants.

Pourquoi optimiser son excédent de trésorerie d’entreprise ?

Lorsque le BFR (Besoin en fond de roulement) est maitrisé, il est légitime d’envisager un rendement sur les fonds « non utilisés ». Au lieu de stocker l’argent sur un compte qui ne rémunère pas, il est logique de trouver des solutions optimisantes pour générer un gain. Cela va favoriser la croissance et servir de leviers pour minimiser notamment les charges…Evidemment, les solutions doivent être adaptées selon ce que vous recherchez. Toutes les sociétés n’ont pas les mêmes besoins et ne peuvent gérer cet excédent de la même manière.

Que recherche-t-on la plupart du temps pour sa trésorerie d’entreprise ?

En raison des responsabilités qui pèsent sur l’entreprise, il existe des contraintes logiques concernant sa trésorerie. Le risque et le besoin subreptice de liquidité en font partie. Ces contraintes vont dépendre de facteurs tels le montant à placer, que ce soit dans l’absolu ou par rapport à la capacité que peut avoir la société, de la durée d’immobilisation envisagée des fonds et enfin d’un élément flou mais réel que nous avons déjà pointé : le risque. Toutes les possibilités ne répondent pas aux mêmes attentes ou n’ont pas les mêmes propriétés. Il faut d’abord partir d’un plan stratégique et mesurer quel est l’impact que cela peut avoir sur votre gestion.

La logique est simple. Plus votre excédent de trésorerie est important, plus vous pouvez « immobiliser vos fonds pendant une période longue. Plus celle-ci est longue, plus vous pouvez axer votre stratégie sur des placements volatiles.

Contactez-nous afin d’avoir nos conseils et notre suivi et surtout une proposition adaptée à vos besoins (sans coûts supplémentaires). 

Pour déterminer plus en détail les facteurs qui vont décider du choix d’investissement concernant la trésorerie d’entreprise

Le risque 

C’est une notion particulière puisque large et pondérée par ses propres expériences et perceptions. Un risque est une notion générale et représente dans beaucoup de cas la volatilité (variation de valeur). Il n’est matérialisé qu’à l’échéance de votre placement ou lorsque vous décidez de récupérer vos fonds. Dans un monde cohérent, on peut même considérer que c’est le risque qui rémunère. Plus le potentiel de revalorisation ou de rendement est élevé, plus le risque est présent. L’objectif est donc de trouver le rapport entre rendement et risque le plus avantageux.

En tout état de cause, le risque est mieux accepté lorsqu’il est appréhendé. Cela passe par une meilleure compréhension dans ce que l’on fait. En entreprise, le risque ne peut être considéré comme il peut l’être pour une personne physique.

Le rendement ou la rentabilité

Comme évoqué, c’est le risque qui rémunère et il est d’usage de pouvoir lisser la volatilité en plaçant pendant des périodes longues.

La liquidité 

C’est la possibilité de récupérer vos fonds rapidement en cas de besoin. Il faut donc être en capacité de se projeter,  de mesurer les besoins et de ce fait, de segmenter sa trésorerie en fonction de la durée pendant laquelle vous pouvez en conséquence la placer.

La fiscalité en entreprise

C’est évidemment un élément primordial à considérer. En voici les évolutions et les taux que l’on retrouve et que l’on va retrouver lors de prochains exercices fiscaux. Vous trouverez la page liée à l’IS du service public ici.

Les types de placements pour votre trésorerie d’entreprise

Voici une liste des possibilités que vous offre le marché pour placer l’excédent de trésorerie de votre entreprise. Comme évoqué, votre besoin de trésorerie évolue en fonction de la durée d’immobilisation. On peut parler de trésorerie courante et trésorerie stable.

Les comptes courants rémunérés

Ici, on parle plus de trésorerie plutôt qu’excédent. Le risque est nul. Les rémunérations sont évidemment faibles. Tous les établissements bancaires ne proposent pas de comptes courants rémunérés. Le rendement est proche voire plus faible que l’inflation actuelle. C’est un investissement dont la rentabilité est anecdotique. On va dire que c’est mieux que rien et au moins, vous pouvez récupérer votre argent dès que vous le souhaitez !

Les Certificats de Dépôt Négociable (CDN)

Un Certificat de Dépôt Négociable (CDN) est un Titre de Créance Négociable (TCN)*. Il permet de placer sa trésorerie sur du court terme : en l’occurrence entre une journée et une année. Le placement minimum est cependant assez élevé puisque devant être supérieur à 150 000€. Ils sont émis par les établissements de crédit et par la caisse des dépôts de consignations. Fiscalement, les intérêts générés sont fiscalisés en tant que produits financiers au compte de résultat. Vous pouvez les vendre mais la valeur en fonction de l’offre et la demande évolue avant son terme. Il y a donc un risque dans ce cas de perte en capital. Le capital est garanti à l’échéance.

*Les Titres de Créance Négociable sont des titres financiers négociables sur un marché réglementé ou de gré à gré.

Les rendements sont fixés par la banque. Elles suivent généralement le rendement des taux monétaires (EODIA, EURIBOR)…

Les bons à moyen terme négociable

C’est également un TCN. Le principe est le même. Vous placez votre trésorerie, votre rendement est connu à la souscription et est distribué au terme. Vous pouvez le vendre à tout moment mais sa valeur varie en fonction du marché. La durée doit être supérieure à une année.

Les comptes à terme

Bien que sécurisé, il est faiblement rémunérateur. Ce sont évidemment les établissements bancaires qui en proposent. Ce n’est pas l’idéal en cette période de taux bas. La rémunération porte sur une durée connue, à un taux fixé.

Généralement, sa durée va rarement au-delà de 24 mois à des taux inférieur à 1 %…

Trésorerie d’entreprise : les solutions financières

Nous vous présenterons plus particulièrement, prochainement dans un autre article les allocations potentiellement intéressantes. 

Le compte-titres

Comme pour les particuliers, il est possible d’investir dans des actifs financiers via un compte-titres. Il existe donc un panel large d’investissement. Evidemment, lorsque l’on parle de trésorerie d’entreprise, l’appétence aux risques sera plus faible. Même si les OPCVM monétaires achetés sur un compte-titres ont pu, par le passé, être une solution attractive pour la rémunérer, il est actuellement presque impossible d’obtenir une performance annuelle supérieure à 0,1 %…

Il reste bien des solutions à exploiter. La volatilité n’est toutefois pas la même et plus un actif est volatile (varie en termes de valeur), plus il est conseillé d’avoir un horizon de placement long (au moins cinq années). Tout dépend de votre trésorerie, qu’elle soit stable ou courante.

Il y a la possibilité d’investir dans des actions, des obligations, des OPCVM (Organisme de Placement de valeurs mobilières) ou autres FIA (Fonds d’Investissement Alternatif) ou encore investir dans des supports immobiliers…

Toutes ces notions sont larges. Il est évident que deux OPC (Organisme de Placement Collectif) peuvent n’avoir que peu en commun selon la typologie des actifs qu’ils portent et par conséquent, leur volatilité, leur rendement et leur durée de placement… Nous le verrons prochainement dans un autre article qui portera sur ce sujet. N’hésitez pas à vous abonner à notre newsletter pour le recevoir dans votre boîte mail.

Les enveloppes fiscales pour la trésorerie d’entreprise

Dans le prolongement du compte-titres, il existe comme pour les personnes physiques, des enveloppes fiscales :

Le contrat de capitalisation 

Son utilisation est proche de l’assurance vie qui est proposée aux personnes physiques. Le contrat de capitalisation existe d’ailleurs également pour les particuliers.

La partie centrée sur la transmission du capital que l’on retrouve dans l’assurance vie n’existe pas concernant le contrat de capitalisation ni pour une personne physique, ni pour une personne morale.

Contrairement aux investissements déterminés juste avant (hormis pour le compte-titres), le contrat de capitalisation est un socle d’investissement : Il désigne un contenant et non le contenu de votre placement. Comme le compte-titre, vous pouvez sélectionner un certain nombre d’Unités de Compte (UC) et ainsi établir une stratégie adaptée à vos souhaits. Vous pouvez investir par ce biais dans de l’immobilier (SCPI), des OPCVM (FCP et SICAV), des ETF…

Le contrat de capitalisation permet de récupérer son argent à tout moment.

La fiscalité du contrat de capitalisation pour les entreprises

Si une personne morale est fiscalisée à l’IR (Impôt sur le Revenu), le cadre de l’impôt sera le même que pour une personne physique en cas de rachat. Vous le retrouverez dans la page propre à l’assurance vie.

Au sujet de la fiscalité du contrat de capitalisation pour les sociétés à l’IS (impôt sur les Sociétés), une fiscalité spécifique est appliquée. Contrairement à l’IR et son taux forfaitaire, simple de compréhension depuis 2018, pour le contrat de capitalisation, une imposition est à calculer même si aucun rachat n’est effectué. (article 238 septies du Code général des impôts).

Le calcul est directement corrélé au taux d’emprunt d’état à long terme au moment de la souscription du contrat. Le montant fixé est égal à 105 % du TME (Taux Moyen des Emprunts d’Etat).

Grâce à cette procédure, ce n’est pas la plus-value annuelle qui est intégrée dans l’assiette taxable à l’IS, mais une somme déterminée à l’aide d’un taux forfaitaire.

Son calcul :

[ 105 %*TME* montant investi]

Au rachat, en d’autres termes, lorsque vous récupérez votre argent, il y a une régularisation de l’impôt qui est effectuée. Vous régularisez votre impôt en déclarant la différence entre la valeur de rachat du contrat de capitalisation et le contrat revalorisé forfaitairement au taux de 105% du TME.

Le principal avantage de ce système fiscal tient au fait que les plus-values obtenues par la personne morale grâce à un contrat de capitalisation sont traitées comme des « primes de remboursement » (article 238 septies E II 3 du CGI). Elles permettent un lissage de l’impôt dans le temps.

Lorsque le TME à la souscription du contrat de capitalisation est négatif, il n’y a en revanche pas d’impôt à payer forfaitairement, si vous ne faites pas de rachat partiel ou total. Le taux ne varie pas, même si par la suite le TME augmente.

Lors d’un rachat, la base imposable est bien évidemment calculée à partir de la valeur de rachat. Celle-ci est diminuée des intérêts forfaitaires payés précédemment (inscrit dans le résultat annuel).

Attention ! Les compagnies d’assurance peuvent proposer dans leurs contrats des pénalités dans le cas où une durée fixée ne serait pas respectée. Vous pouvez bien évidemment toujours sortir selon vos besoins. En revanche, vous devrez si contractuellement, il est convenu, des frais supplémentaires. Ces montants et les périodes opposables varient en fonction des assureurs.

Exemple

Si une société à l’IS souhaite placer 200 000 € sur un contrat de capitalisation.

Rendement sur trois années :

Année 1 

  • Rendement de 3,5% soit 7000 € ⇒ 207 000 €
  • Plus-value de la première année : 7000 €
  • Considérons une TME de 0,5  : soit 105%*0,5%*200 000 € = 1050 €

Année 2 

  • Rendement de 3 %, soit 6 210 €
  • calcul : 1,05 %*0,5* 201 050 € = 1055 €

Année 3

  • Rendement de 4 %, soit 8 528 €
  • 105 % *0,5%*202 105 = 1061 €

Total

  • Plus-value brute dans le contrat de capitalisation durant ces trois années :
  • 7000 €+ 6210 € + 8 528 € = 21 738 €
  • La fiscalité forfaitaire sera de : 1 050 € + 1 055 € + 1 061 € = 3 166 €

En cas d’un rachat total au bout de trois ans 

  • La plus-value totale est de 21 738 € – 2166 € = 19 572 €
  • La fiscalité sur les intérêts déjà payés par avance est isolée. Ces derniers ne sont donc pas à nouveau inclus dans le calcul de la fiscalité à devoir en cas de rachat (qu’il soit total ou partiel).
  • La base taxable concernant cette entreprise sera de de 19 572 € à devoir selon son taux à l’IS (voir le tableau en début de page).

Le contrat Luxembourgeois

Vous pouvez également investir pour votre société via un contrat Luxembourgeois. Un contrat Luxembourgeois est un contrat de capitalisation avec des spécificités. Nous allons faire bientôt un article sur ce sujet.

Le but est le même. Les différences peuvent être sur le papier au niveau de l’allocation. Compte tenu du cahier des charges des sociétés par rapport à leur trésorerie, la différence est focalisée sur la structure du risque. Vos avoirs, grâce à la législation Luxembourgeoise sont déposés chez une banque dépositaire et non chez l’assureur qui détient votre contrat.

Il existe un « triangle de sécurité » dont nous formulons les contours dans l’article sur le sujet.

L’allocation est également (surtout) plus large et permet d’investir dans des FAS (Fonds d’Assurance Spécialisés), dont nous vous faisons une analyse ici.

Le crowdfunding immobilier dans le cadre de l’excédent d’entreprise 

Le crowdfunding ou financement participatif permet de lever des fonds pour des PME, des Entreprises à taille intermédiaire (ETI) ou des start-up dans le but de se développer. Factuellement, étant donné la taille ou la maturité des sociétés qui demandent ce type de financement et afin de minimiser le risque, le crowdfunding immobilier nous semble plus adapté.

Il est également attrayant de pouvoir diversifier les opérations afin de mutualiser les risques. Les montants minimums d’investissements sont faibles : on trouve des durées de placement comprises entre 6 mois et 3 années. Cela, de surcroît engendre des durées de sorties variées. Enfin, il n’y a pas de frais supplémentaires.

L’avantage de choisir le crowdfunding immobilier est d’investir dans des sociétés dont le but est de construire et vendre des biens immobiliers. Les projets pour lesquels les fonds sont levés sont connus : vous connaissez l’objectif, les raisons de la société demandeuse, son historique ainsi que les éléments comptables. Certaines des plateformes de crowdfunding proposant ce type d’opérations disposent de l’agrément AMF (Autorité des Marchés Financiers).

Le principe du crowdfunding 

Le principe est assez simple : une levée de fonds est établie pour un objectif précisé contractuellement. Vous connaissez également la durée durant laquelle votre argent va être placé. Enfin, vous connaissez le rendement ! Celui-ci est compris entre 6 et 12 % brut.

Le ticket d’entrée est potentiellement très faible (entre 1000 et 10 000 € selon les cas). Cela permet de diversifier les opérations et de mutualiser les risques. Cela permet également de diversifier les « sorties » et donc augmenter d’une certaine manière la liquidité.

La durée de l’opération est courte (entre 6 et 36 mois) et généralement contractualisée sous format obligataire. Il y a donc la possibilité de jauger plus facilement le risque. Le format obligataire permet de contractualiser le rendement et facilite la projection.

Pour en savoir plus : crowdfunding immobilier  

Exemple

  • Considérons un investissement de 5 000 € à 9 % de rendement.
  • 10 000 € * 9 % = 900 €
  • La fiscalité sera 900*0,28=252 €, soit un rendement net de 648 € (765 € net avec une fiscalité de 15 %).

L’usufruit de parts de SCPI

Lorsque vous investissez dans des parts de Société Civile de Placement Immobilier (SCPI), vous accédez à une société dont la légitimité est de gérer un parc immobilier. Elle va de ce fait s’acquitter de la gestion locative, effectuer les travaux et bien entendu, arbitrer les biens immobiliers composant sa SCPI. Pour lire notre article sur le sujet : usufruit de SCPI pour une société)

Investir dans une SCPI en pleine propriété n’est pas toujours adapté à la trésorerie d’entreprise pour une raison bien simple : la liquidité. En effet, acquérir des parts de SCPI implique une durée suffisante pour diluer d’une certaine manière les frais d’acquisition, qui sont, je le rappelle payés lors de la revente. Plus vous gardez les parts de SCPI longtemps, plus l’opération est intéressante (à condition d’avoir un rendement en conséquence).

De plus la durée de jouissance (en pleine propriété) oblige le nouvel investisseur à attendre que le montant injecté lors de l’acquisition soit « utilisé » dans de nouvelles acquisitions immobilières. Ainsi, bénéficier d »un rendement suscite un laps de temps « à attendre ». Cele ne concorde pas forcément avec ce que l’on attend d’un placement pour sa trésorerie…

En revanche, l’usufruit est une chose intéressante et adaptée.

Pour quelle raison ?

L’usufruit permet de générer un rendement concentré sur un nombre d’années restreint et boosté selon un procédé simple et comptable qui consiste à amortir le montant de l’investissement de son résultat comptable.

Investir dans de l’usufruit de parts de SCPI équivaut à investir sur du court ou moyen terme dans le résultat d’une SCPI qui est elle-même sécurisée par la nature des SCPI. Une SCPI est composée d’un parc immobilier. Il y a donc une exploitation d’un nombre parfois important de biens immobiliers qui sont loués à des entreprises. Les rendements perçus viennent donc majoritairement des loyers générés par l’activité. 

Il y a donc une mutualisation du risque par la diversification des locataires. Il y a également une sécurisation par le fait que l’investissement se fait à travers un actif tangible. C’est bien dans la pierre que vous investissez.

Exemple de calcul

Considérons deux exemples, une société imposée à l’IS acquiert l’usufruit de SCPI pour 5 ans :

Elle acquiert la valeur de 60 000 € d’usufruit de SCPI. Sur 5 ans, cela correspond à 20 % de la pleine propriété, soit 300 000€. Selon les gérants de SCPI, la durée varie. On la trouve entre 14 et 23 % de la pleine propriété sur cette durée.

Comment cela se matérialise ?

Durant cinq années, la société va percevoir le rendement normalement délivré sur la valeur de pleine propriété.

En considérant un rendement de 5 %, les revenus perçus seront de 15 000 € net de frais de gestion et brut de fiscalité. Si celle-ci avait été de 4,5 %, les revenus auraient été de 13 500 €.

L’avantage de l’usufruit, dans ce cas est de pouvoir procéder à un amortissement comptable simple. En effet, il est d’usage d’amortir le montant perçu au résultat comptable de la société.

En reprenant notre exemple, les 5 années ont permis de récupérer 15 000 € par an, soit 75 000 € (sur la période). Il y a aura par ailleurs donc la possibilité de procéder à un amortissement annuel de la valeur investi initialement, soit 12 000 €.

La différence entre les 15 000 € perçus et les 12 000 € amortis sera en revanche fiscalisé à l’impôt sur les sociétés.

  • Soit, pour un impôt de :
  • 3000 € * 28 % = 840 € pour un impôt de 28 %
  • 3000 € * 15 % = 450 € pour un impôt de 15 %

Synthèse

Pour un investissement de 60 000 € pour la société ou cette dernière a perçu 15 000 € pendant 5 ans, soit 75 000 €, la seule fiscalité (pour un IS à 33 % aura été de 990 € *5 ans, soit 4950 €)

La société aura donc généré 75 000 € – 60 000 € – 4 950 € = 10 050 € , soit un rendement net de 3,35 % par an.

L’exemple ne prend pas en compte la revalorisation des parts et la variation des revenus.

Pour en savoir plus :  fonctionnement de l’usufruit des SCPI 

Les fonds Professionnels spécialisés pour placer son excédent de trésorerie d’entreprise 

Les Fonds Professionnels Spécialisés (FPS) peuvent être utilisés pour l’investissement. Il est ici question d’une autre possibilité.

Qu’est-ce qu’un FPS ?

Un Fonds Professionnels Spécialisé est une FIA (Fond d’Investissement Alternatif) de droit Français.

Il est destiné aux investisseurs classifiés « professionnels ».

Le montant minimum est élevé. Il s’agit ici de solutions financières destinées à des personnes averties. On la retrouve parfois à 100 000 € mais en réalité, elle est souvent proposée à des montants bien supérieures.

Quelques choses essentielles :

  • Investissement dans des actifs non cotés.
  • Largesse accrue pour un OPC (Organisme de Placement Collectif).
  • Investissement à objectif lié à l’immobilier.

Trésorerie d’entreprise : autres solutions

Il existe bien évidemment d’autres solutions pour utiliser sa « trésorerie d’entreprise ». Par extension, elle peut servir aussi à des fins plus fiscales et ainsi orienter la finalité des fonds. Dans ce cas, cet excédent de trésorerie ne sera pas récupéré. C’est le cas par exemple de la loi Girardin ou du PER.

la loi Girardin industriel à l’IS

Le but de cette loi (article 217 undecies du code général des impôts) est de permettre à des sociétés dans les DOM COM d’acheter du matériel productif  afin de faciliter leur développement. En contrepartie, les sociétés qui les aident bénéficient d’une décote au niveau de l’impôt. Il n’y a d’ailleurs aucun plafond. L’investissement permet de déduire du résultat imposable une somme supérieur à l’investissement. Ce montant est connu à la souscription.

Le gain fiscal est établi autour des 10 % mais peut être supérieur à 15 %.

Bilan

Il existe bien des solutions afin de générer un gain attrayant en plaçant sa trésorerie.

Comme évoqué, cela va dépendre de l’objectif souhaité, de la trésorerie à placer et du temps d’immobilisation des fonds.

Evidemment, lister des idées de placements permet d’établir une stratégie. Il faut par ailleurs choisir les bons sous-jacents. Cela demande un accompagnement sur du long terme pour ne pas se tromper. N’hésitez pas à nous solliciter pour vous accompagner ou avoir notre avis.

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