Analyse des placements bancaires

Voici une revue d’effectif des possibilités de solutions de placements bancaires. Au-delà du simple listage, l’idée de l’article est de montrer l’urgence d’une diversification, de trouver des solutions plus adaptées…

Cet article est régulièrement revue afin d’observer les éléments qui varient. C’est le cas notamment des taux distribués ou de la fiscalité appliquée. 

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1. Les placements bancaires : les livrets et l’épargne logement

L’épargne de précaution

Livret ALDDSPEL (ouvert en 2024)CEL
Rendement 20233 % 3 %2,25 % brut 2 % brut
calcul rendement et distributionIntérêts calculés par quinzaine et versé le 31 décembre de chaque annéeIntérêts calculés par quinzaine et versé le 31 décembre de chaque annéeIntérêts calculés par quinzaine et versé le 31 décembre de chaque annéeIntérêts calculés par quinzaine et versé le 31 décembre de chaque année
Plafond des versements 22 950 €12 000 €61 200 €15 300 €
Fiscalité exonéré exonéré12,8 %12,8 %
Prélèvements Sociauxexonéréexonéré17,2 %17,2 %
Contrainte de durée aucuneaucune– au moins 4 ans
– versements pendant 10 ans possibles
– aucune en tant que placement
– Prêt épargne logement : à partir de 18 mois
Versement minimum Pas de montant minimum (parfois les banques obligent de verser 15 € min)Pas de montant minimum (parfois les banques obligent de verser 15 € min)Initial de 225 € et 540 € par an Initial de 300 € (obligation de laisser cette somme au minimum sur le CEL
Particularités Si retrait avant 2 ans : transformation en CEL
– Taux du prêt depuis le 1 er Janvier 2016 : 2,2 %
– Taux du prêt depuis le 1 er Janvier 2016 : 2 %
Retrait n’importe quand n’importe quand Tout retrait entraîne la clôture du plan n’importe quand
détention Tout individu (même un enfant)– Individus majeurs ou mineurs si revenus et non rattaché au foyer fiscal de ses parents
– 2 max par foyer fiscal
Tout individu (même un enfant)Tout individu (même un enfant)

1.1 Les livrets : l’épargne de précaution

Cela correspond à l’épargne que l’on peut piocher à tout moment ou en d’autres termes, vos liquidités… Au lieu de laisser votre argent sur un simple compte courant et attendre qu’il perde de la valeur (frais inhérent à la « gestion » de la banque et l’inflation), il existe différents placements liquides qui rémunèrent un peu.

Sur ces livrets ou comptes, les rendements ne sont pas astronomiques puisque relatifs à un risque faible voire nul. Ils restent moins importants que l’inflation. Cela signifie que votre épargne est rémunérée mais que votre pouvoir d’achat va quand même être un peu diminué dans le temps…

Pour rappel : l’inflation est synthétiquement l’augmentation générale des prix.

1.2 Le Livret A (ou bleu)

Le plafond d’investissement est actuellement de 22 950 €. Chacun des individus du foyer fiscal peut en posséder un.  On peut donc considérer qu’un couple peut potentiellement placer un capital de 22 950 € * 2 = 45 900 €. 

Son fonctionnement doit uniquement être lié à votre trésorerie et un capital à disposer en cas de nécessité.  

Les intérêts sont calculés par quinzaine et les retraits sont libres.

Le taux du livret A est désormais fixé comme la moyenne semestrielle du taux d’inflation et des taux interbancaires à court terme EONIA. L’évolution du taux demeure liée à celle du taux d’inflation. Un plancher a tout de même été fixé de telle sorte que le taux du livret A ne peut jamais être inférieur à un minimum de 0,5 %. En 2023, suite à une inflation record depuis bien des années, le rendement du livret A et celui du LDDS ont été augmenté petit à petit et depuis le 1 er Février 2023, il arrive désormais à 3 % ! 

Ce dernier a été recalculé en 2023 et est dorénavant de 3 % !

En termes de réglementation, BÂLE III destiné à la stabilité financière en Europe impose un ratio de liquidité important aux banques. En synthétisant, les banques Européennes doivent disposer de trésorerie importante. La collecte de fonds sur les livret A sert à consolider les fonds propres de ces dernières. 

1.3 Exemple de placements dans le livret A

Si vous placez 10 000 € au taux de 3 %

  • pendant 1 an, vous obtiendrez 300 € soit 10 300 €
  • sur 5 ans (en considérant un taux inchangé sur la période), vous aurez in fine un capital de 11 580 €

Si vous placez 20 000 €, au taux de 3 %

  • pendant 1 an, vous allez obtenir 600 €, soit 20 600 €,
  • sur 5 années, vous obtiendrez un capital de 23 160 € (si les taux n’ont sur la période pas évolué).

Ce n’est évidemment pas avec cela que vous allez faire fortune mais c’est évidemment mieux qu’un compte courant…

Il faut bien sûr confronter cela à l’inflation qui est extrêmement présente à l’heure actuelle.

1.4 Le Livret Développement Durable Solidaire (LDDS)

C’est le petit frère du livret A. Peut-être que le CODEVI vous semble plus familier ? Ce dernier a laissé place au livret Développement Durable (LDD). L’adjectif « Solidaire » s’est finalement greffé depuis au sigle précédent (LDDS).  Hormis le plafond plus bas (12 000 €) et l’ouverture autorisée essentiellement pour les majeurs (2 LDDS maximum par foyer fiscal), il n’y a pas véritablement pas de différence pour l’épargnant. Cependant, si un mineur dispose de revenus et n’est plus dans le foyer fiscal de ses parents, il pourra en ouvrir un.

Le LDDS sert également à l’épargne de précaution. Comme évoqué pour le livret A, le plafond cumulé est déjà important. 

Le LDDS sert à percevoir un rendement sécurisé ou garder vos liquidité en position d’attente. Il pourra également stocker exceptionnellement votre argent en cas de perception d’une somme perçue dans le cadre d’une vente immobilière, d’une donation ou d’un héritage. Son intérêt se borne tout de même au-delà de son rendement à son plafond relativement faible. 

2. Placements bancaires : l’épargne logement

La banque a toujours eu une cette fonction de stockage de fonds et de financement de l’économie. Moins liquides que les livrets, les plans ou placements bancaires qui sont motivés par le financement de l’immobilier ont eu un grand succès. 

L’immobilier a toujours été la classe d’actif préférée des Français par son caractère tangible, les plans ou autres comptes liés au financement de sa résidence principale ont émané d’une idée logique permettant de stimuler la demande. 

Pendant longtemps, placer son argent sur un PEL et le complémenter d’un CEL étaient légitimes. Pour les nouveaux PEL et CEL, ce n’est malheureusement moins le cas ! Quid des projections futures dans un contextes ou les taux évoluent et évolueront notamment pour les droits à prêts. 

Si les taux pendant une décennie était bas, la question est de savoir si aujourd’hui, ce tupe de plan peut être utile dans un contextes ou les taux ont déjà remontés ?

2.1 Le Plan d’Epargne Logement (PEL)

Actuellement, le taux de rendement est de 2 % brut depuis le 1er Février 2023. Contrairement au livret A et LDDS, le rendement supporte une fiscalité. En plus de cela, vous ne disposez pas de la même liquidité. Le proposer à la clientèle est juste intellectuellement aberrant.

Fonctionnement :

au 31 décembre de chaque année, les intérêts s’ajoutent au capital déjà épargné.

A quoi cela sert-il ?

Comme déjà évoqué, le PEL a un rendement inférieur à l’inflation. Il est équivalent aux objectifs de la Banque Centrale Européenne (BCE) sur le sujet (2%) mais évidemment actuellement inférieur à l’inflation depuis 2022 qui oscille entre 5 et 6,5 % . 

A la base, ce type de placement a été établi dans le but de générer un meilleur taux de crédit. En effet, en plus de percevoir un rendement fixe, le fait de placer sur le PEL permettait d’obtenir des baisses significatives de votre taux de crédit immobilier à votre banque. Le procédé étant toujours le même, la conjoncture et les taux directeurs ne sont plus du tout en accord avec cela. 

Pendant longtemps, à une période où les taux directeurs n’avaient jamais été aussi bas, les droits à prêt permettaient dans le meilleur des cas d’obtenir des taux plus hauts que ce que vous pourriez avoir sans !

En 2023, cela est en train d’évoluer… Le PEL aura son intérêt rapidement au vue des augmentations probables des taux directeurs…

Quelques éléments synthétiques à avoir en tête :

  • le rendement reste bas,
  • la fiscalité de 30 % (PFU) sur les intérêts versés rend le rendement encore plus faible,
  • ce placement n’est pas liquide (un seul retrait et vous devez fermer votre PEL),
  • il n’y avait plus vraiment de facilités sur votre financement immobilier en considérant les taux de crédit jamais aussi bas…

Si votre PEL a été ouvert avant 2008

La fiscalité (IR) est de 12,8 % si le PEL a plus de 12 ans. Les Prélèvements Sociaux sont quant à eux à devoir à partir de 10 ans. La prime d’état est également toujours appliquée concernant les prêts.

Depuis le 1 er Janvier 2018, les intérêts sont fiscalisés.

Exemple d’un PEL ouvert et agrémenté de versements de 45 € par mois pendant cinq années. 

Résultat après 5 ans :

10 000 € initial + 2 700 € complémentaires : 817,95 € brut de fiscalité ! (soit 13 617,95 €)

1169 € de droits à prêt

20 000 €  initial + 2700 € complémentaires : 1 538,17 € brut de fiscalité ! (soit 24 238,17 €)

Droits à prêt : 2197 €

Résultat après 10 ans : 

10 000 € initial + 5 400€ complémentaires : 1 888,81 € brut de fiscalité ! (soit 17288,81 €)

Droits à prêt : 2698 €

20 000 € initial + 5 400 € complémentaires : 3380,75 € brut de fiscalité ! (soit 28 780,75 €)

Droits à prêt : 4830 €

2.2 Le CEL (Compte Epargne Logement)

Dans la lignée du PEL, les CEL sont fiscalisés depuis le 1er janvier 2018 et ne donne plus droit à la prime d’état, comme c’était le cas avant. En revanche, il donne toujours le droit d’obtenir un prêt à un taux réglementé. Son taux d’intérêt est de 2 % actuellement. Ces intérêts sont capitalisés sur au 31 Décembre de chaque année.  

Le CEL est plus liquide que le PEL. Il s’apparente à un livret réglementé.

Il n’y a pas un grand intérêt actuellement…

3. Les Placements bancaires : les comptes à terme

Un compte à terme permet de percevoir un rendement boosté. Il est généralement conditionné par une durée d’indisponibilité des fonds.

Certaines banques imposent aux particuliers comme aux personnes morales de respecter un préavis souvent de plus de 30 jours avant tout retrait anticipé d’un compte à terme. Des pénalités également peuvent y être constatées si les conditions ne sont pas respectées. Cela permet à la banque d’augmenter son ratio de liquidité. Elle contrôle mieux les retraits potentiels qu’il peut y avoir en un mois en accord avec Bâle III (réglementation bancaire).

Cela sert donc à déposer une somme sur une durée connue, souvent courte en bénéficiant d’un rendement supérieur aux livrets réglementés ou en complément de ces derniers.

Avec l’augmentation des taux directeurs, il devrait y avoir plus d’oportunités ces prochains mois.  

Bilan des livrets et comptes à terme

Les produits d’épargne de la banque ont évidemment une fonction dédiée à l’épargne de précaution. La liquidité est quant à elle plus restreinte que pour un livret. 

Ils servent à garder de l’argent de côté à moyen terme dans le cas où vous en auriez besoin à une date précise , assez rapidement. Notre conseil est de placer trois à cinq mois de revenus. Au-delà d’une somme, il n’y a pas vraiment de logique à garder plus d’argent, hormis le fait de garantir à sa banque un ratio de liquidité plus intéressant…

Pour d’autres informations, je vous invite à aller sur le site du service public : livrets, plans et compte d’épargne.   

4. Les Placements bancaires : les enveloppes fiscales

Les enveloppes fiscales sont proposées pour faire investir votre argent dans des actifs plus risqués et donc potentiellement plus rémunérateurs. On y trouve principalement des OPC ou des titres vifs. 

Votre argent est ainsi transféré dans l’économie réelle (principalement actions et obligations). Cela permet en contrepartie de bénéficier d’une fiscalité amoindrie si vos fonds sont investis pendant une durée suffisante. L’optimisation de la fiscalité permet en réalité le stock d’argent sur des actifs financiers. L’horizon de placement est pour ce type de placement plus long.

Outre les placements bancaires plus traditionnels, les banques proposent des solutions assurentielles telles que : 

  • Les assurances vie,
  • les contrats de capitalisation,
  • les contrats luxembourgeois,
  • les différents types de PEA.

L’objectif pour l’épargnant est de percevoir sur une durée plus longue, un rendement plus important que ce qu’un livret peut vous procurer. Pour en savoir plus sur ces éléments, je vous joins deux liens pouvant vous intéresser car le sujet est très important : l’assurance vie et le PEA. 

Concernant l’Etat, son but sera d’injecter de l’argent dans des actions et des obligations de sociétés principalement Françaises voire Européennes (ou encore des obligations étatiques principalement françaises).

Tableau comparatif des enveloppes fiscales (Pour voir les tableaux de cette page dans leur entièreté)

Les enveloppes fiscales

Nom de l’enveloppe Assurance vie – contrat de capitalisation PEA bancaire PEA AssurancePEA PME
Eligibilité OPCVM
SCPI-OPCI-SCI-SCP
Fonds en euros
Parfois actions
Actions
Certificats d’investissement
Parts de SARL
Parts d’OPC
OPCVM : 75 % dans l’EEE
certificats d’investissement
parts de SARL
Actions
Parts de SARL (sous conditions)
Obligations convertibles ou remboursables en actions
Titres participatifs ou de crowdfunding (agréé par l’AMF)
OPCVM éligibles (ETI dont 75 % ont leur siège dans l’EEE)
Liquidité Oui Avant 5 ans : clôture du plan (sauf cas particuliers)
Après 5 ans : pas de clôture
Transformation potentielle vers un contrat de capitalisation Avant 5 ans : clôture du plan (sauf cas particuliers)
Après 5 ans : pas de clôture
Nombre Pas de règle en la matièreTous les majeurs ( pour les enfants à charge, max de 20 000 €)
Non cumulable avec le PEA Assurance
Cumulable avec le PEA PME ETI
Tous les majeurs ( pour les enfants à charge, max de 20 000 €)
Non cumulable avec le PEA bancaire
Cumulable avec le PEA PME ETI
2 par foyer fiscal maximum
Pas de possibilité pour une personne à charge d’en ouvrir un
Cumulable avec un PEA bancaire ou Assurance
Optimisation fiscale 8 ans
PFU 30 %
5 ans5 ans5 ans
PlafondPas de plafond150 000 €
(20 000 € simplement pour les PEA jeunes (18 à 21 ans ou jusqu’à 25 ans si étudiant)
150 000 €225 000 €
SortieEn capital (programmé ou en direct)
En rente (imposée – varie suivant l’âge du bénéficiaire)
En capital
En rente viagère (défiscalisée)
En capital
en rente viagère (défiscalisée)
En capital
En rente viagère (défiscalisée)
SuccessionPour l’assurance vie : Art.990I du CGI : Exonération jusque 152 500 € par bénéficiaire si versements avant le 70 ème ann. de l’assuré
Si vers. ap. 70 ans, 757B du CGI : abattement de 30 500 sur tous les bénéficiaires

Pour le cont. de cap : Le contrat est transmis sans être clôturé.
Entre dans la successionEntre dans la successionEntre dans la succession

4.1 L’assurance vie et le contrat de capitalisation

C’est une enveloppe fiscale que nous retrouvons distribuée par les assureurs, dans les cabinets de gestion de patrimoine et de gestion de fortune. Tous ces contrats disposent de la même fiscalité. Le fonctionnement reste identique. Pour en savoir plus : l’assurance vie et le contrat de capitalisation.

Très proche, le contrat de capitalisation est destiné aux personnes morales ou à des montages fiscaux spéciaux. 

Pour les personnes physiques, Ils fonctionnent comme des assurances vie mais ne bénéficie pas des même « aptitudes fiscales » en cas de décès. Le contrat est transféré sans son dénouement. Il rentre dans la succession. Pour en savoir plus sur le contrat de capitalisation. 

C’est l’architecture du contrat qui va surtout varier. Il peut y avoir de grosses différences de contenus. On trouve, par un cabinet de gestion de patrimoine comme le nôtre, des contrats disposant d’une éligibilité de fonds plus importante.

Une assurance vie proposée par une banque d’enseigne (voire d’une banque privée) va être à architecture un peu plus restreinte. Cela signifie qu’elle va vous proposer un fonds euro, quelques SCPI voire des SCI issues de leurs filiales ou d’un partenaire puis des OPCVM maison, ou de quelques partenaires.

Selon l’éligibilité des fonds proposés dans ces assurances vie, certains OPCVM sont mieux gérés ou adaptés à une période. D’autres le sont moins. Suivant le référencement de l’assurance vie choisie, votre allocation sera plus ou moins bon.

Le choix de l’assurance vie est primordial

Choisir une assurance vie restreinte de certains OPCVM, ETF, SCPI ou SCI ou encore de fonds euros boostés, c’est s’amputer de bonnes opportunités. Des fonds thématiques, indépendants ou tout simplement plus performants ne pourront pas vous être proposés si ils ne sont pas éligibles à cette assurance vie.

Votre assurance vie est censée vous accompagner sur du long terme pendant lequel des arbitrages devront être effectués. Il serait dommage de vous priver de rendements intéressants car vous ne pouvez accéder à certains fonds.

Parfois une corrélation importante existe entre les OPCVM gérés par la même société. Vous pensez bien diversifier vos actifs en choisissant plusieurs fonds sur votre contrat mais il s’avère que ce n’est le cas. 

Sans le savoir une proportions de vos actifs seront corrélés (20 à 40 %) (ce sont les mêmes)… Ce qui en termes de risque n’est pas l’idéal. Dans ces cas-là, si un secteur d’activité ou une valeur qui se retrouvent dans votre portefeuille d’actions dévisse, c’est à dire si son cours baisse, c’est la valeur de ce que vous détenez qui va baisser… N’hésitez pas à vérifier la corrélation de vos fonds les uns aux autres afin d’observer la diversification…

4.2 Le Plan d’Epargne en Actions (PEA) : les différentes formes 

Le PEA est avant tout une enveloppe fiscale sur laquelle vous pouvez investir dans des actions situés dans l’Espace Economique Européenne (E.E.E.). En contrepartie de placer votre argent dans l’économie réelle, l’état vous fait bénéficier d’une diminution de la fiscalité sur la plus-value. Il faut pour cela garder votre argent placé suffisamment longtemps.

Il existe plusieurs formes de Plan d’Epargne en Actions (PEA) :

Le PEA bancaire, le PEA assurance et le PEA PME-PMI

Depuis 2014, une forme nouvelle de PEA a été créée afin de donner plus de visibilité à des acteurs économiques plus petits. Les PME (Petites et Moyennes Entreprises), PMI (Petites et Moyennes Industrie) et les ETI(Entreprises à Taille Intermédiaire) disposent maintenant elles-aussi de leur PEA. Les avantages sont cumulables.

Le PEA est composé d’un compte titres (ou d’un contrat de capitalisation pour le PEA assurance) qui permet d’investir sur des valeurs mobilières (VM) éligibles ainsi qu’un compte en espèce disposant d’un rôle de transfert d’argent vers leurs acquisitions (valeurs mobilières : Unités de compte). Elle recueille également le versement des dividendes ou le paiement des frais.

Là encore, l’enveloppe en elle-même reste la même si le PEA est proposé par la banque ou un cabinet de gestion de patrimoine.

Le PEA bancaire

Le PEA bancaire est une enveloppe fiscale qui permet d’acquérir des titres vifs (actions) sur les marchés Européens. C’est un portefeuille d’actions d’entreprises situés en Europe. L’avantage du PEA est bien entendu l’exonération d’impôt sur la plus-value dont vous pouvez bénéficier au bout de cinq années. Le plafond de versement est de 150 000 €.

Le PEA Assurance

L’autre forme du PEA traditionnel proposée est le PEA Assurance. Il est commercialisé par les assureurs.

Les différences par rapport au PEA bancaire sont principalement de deux formes :

  • l’éligibilité des Valeurs Mobilières : il s’agit ici d’OPCVM dont les actions investies ont leurs sièges sociaux dans un pays situés dans l’Espace Economique Européen (EEE).
  • Le second est la capacité de transformation du plan vers un contrat de capitalisation.

C’est donc un véhicule hybride permettant de « déboucher » sur une enveloppe plus souple.

Le PEA-PME ou PEA PME ETI (loi de finance 2014)

Il a pour fonction de transférer l’épargne des Français vers les entreprises. Cela incite à laisser votre argent travailler sur une durée supérieure à cinq ans. La fiscalité est minorée par palier (2 et 5 ans).

Le principe reste dans les grandes lignes le même que pour le PEA bancaire. Il est destiné aux PME (Petites et Moyennes Entreprises) ou ETI (Entreprises à Taille Intermédiaire).

Par nature, les actifs éligibles qui le composent sont plus risqués (plus volatiles). Les gains en sont également potentiellement augmentés.

5. Les placements bancaires : les solutions pour la retraite

Les banques ont la possibilité de distribuer les solutions dédiées à la retraite. Il s’agit de plan fonctionnant tels des assurances vie dont la liquidité est corrélée à l’âge de la retraite (sauf cas exceptionnels).

PERP et Madelin sont encore distribués, même si la dernière loi sur les retraites par capitalisation (loi Pacte) a engendré un nouveau plan à privilégier : Le PER.

A la vue de la gestion des assurances vie, nous pouvons nous poser la question d’une gestion cohérente des PER.

Bilan sur les placements bancaires en 2023

Au-delà de l’épargne de précaution et de certains fonds créés par leurs filiales, les placements bancaires sont surtout intéressants dans le cadre de l’épargne de précaution. Après le changement de paradigme dû à une reprise importante de l’inflation, les livrets réglementés sont à nouveau aussi importants (voire plus) que les fonds en euros des assurances vie.

Evicemment, ces derniers sont plafonnés et assez rapidement, les solutions des banques ne sont rapidement pas spécialement intéressants. Il n’ont pas la capacité de conseiller et proposer des solutions aux rendements satisfaisants.

Il faut donc se diriger vers des spécialistes afin de percevoir une rentabilité plus intéressante, une indépendance dans le conseil et une diversification de solutions…

Je me tiens à votre disposition pour établir un audit patrimonial et vous conseiller.

Pour être bien conseillé et/ou avoir des informations sur les placements bancaires,
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