Le SRRI (Synthetic Risk and Reward Indicator) : définition

SRRI -Synthetic Risk and Reward Indicator est un indicateur synthétique que vous pouvez rencontrer très fréquemment sur vos documents réglementaires de vos investissements tant par exemple dans le cadre de SCPI que d’OPCVM. Il sert à comparer la volatilité (risque) d’un investissement par rapport à ceux de la même famille mais permet également de jauger le risque par rapport à une autre classe d’actifs.

On peut donc comparer des placements qui n’ont pas grand chose à voir entre eux. Ceci ne doit rester qu’un marqueur synthétique mais couplé aux autres éléments relatés par la société de gestion, il permet de mieux cerner le risque pris en tant qu’investisseur. 

L’échelle est comprise entre 1 et 7. On retrouve le SRRI notamment dans le document d’informations clients. Ce dernier est obligatoirement fourni lors de votre investissement que celui-ci soit au sein d’une SCPI, OPCVM, OPCI, FPCI…

 

Depuis le 1er janvier 2023, un nouvel indicateur de risque est apparu suite à la révision de la réglementation PRIIPs : le SRI (« Summary Risk Indicator » ou « Indicateur Synthétique de Risque »)

Comment fonctionne le SRRI ?

En fonction de la volatilité passée (5 année), une note comprise entre 1 et 7 est attribuée au placement. 1 étant considéré comme le plus sécuritaire (le moins volatile) et 7 la note la plus importante et donc le placement le plus risqué. Ces notes sont attribuées selon le barème suivant :

Note attribuéeVolatilité comprise entre (supérieur à) et au maximum de
10 %0,5 %
20,5 %2 %
32 %5 %
45 %10 %
510 %15 %
615 %25 %
725 %

 

Plus la note est importante, plus le risque est fort. Il est logique d’y avoir une corrélation entre risque et rentabilité potentiel. Le SRRI permet aussi de vérifier si le risque en vaut la chandelle (même si vous pouvez voir en intégrant la volatilité antérieurs dans vos choix).

C’est l’ESMA –  Autorité européenne des marchés financiers qui a défini les tables des intervalles de volatilité établie.

 

Le résultat doit être le plus précis possible. Le risque ne doit ni être sous estimé, ni sur estimé. Il en est de même pour le rendement à attendre. Le rôle du SRRI est donc d’avoir des indications lisibles pour mieux prendre une décision quant à son investissement ou à son non investissement. 

Le barème du SRRI

Chaque niveau de SRRI correspond à une volatilité calculée sur 5 ans (ou d’un portefeuille simulé/indice pour un fonds/portefeuille récent). 

La volatilité d’un fonds et le risque auquel le capital est exposé évolue dans le temps. Il n’en demeure pas moins que dans les investissements réglementés, une stratégie est initialement signifiée. Il y a une marge d’erreur liée au fait que les données historiques, telles que celles utilisées pour calculer cet indicateur synthétique pour un fonds/portefeuille en particulier, peuvent varier significativement dans le temps. C’est la limité de cet indicateur qui ne doit être vue que comme un outil, une indication catégorisant la volatilité de votre investissement dans le temps. 

La méthodologie de calcul du SRRI est établie en prenant en considération les « guidelines » de l’ESMA en date du 1er juillet 2010.

Où trouver le SRRI (Synthetic Risk and Reward Indicator) ? 

C’est dans le KIID / DICI (Document d’Information clé pour l’Investisseur), qu’est indiqué le SRRI. Il donne ainsi des renseignements essentiels et nécessaires. Il est obligatoire pour un distributeur ou un conseiller en gestion de patrimoine de fournir ces documents qui relatent de cette indication (“grand public” ou institutionnels).

 

Les SCPI et le SRRI 

Dans le cadre des SCPI, force est de constater que les SCPI de rendement se « trouvent » entre la note de 3/7 jusqu’à 4/7 alors que les SCPI fiscales notamment de déficit foncier peuvent atteindre la note de 6/7 !

Les OPCVM et le SRRI

La diversité des (Organismes de placement collectif de valeurs mobilières) étant plus large étant donné la typologie des actifs pouvant y figurer, mais aussi leurs stratégies plus vastes. Les notes sont donc bien plus variables. 

Le SRRI permet dans ce cas d’allouer une allocation en personnalisant le risque. Par nature, un OPCVM étant composé d’une multitude d’actifs, cela va permettre de qualifier la volatilité et le risque d’une manière plus simple. Cela permet d’une certaine manière de vulgariser le risque pris. D’autres parts, il sera pourquoi pas intéressant de le comparer aux rendements obtenus précédemment (même si les rendements obtenus ne prévalent pas des prochains résultats).

Pour synthétiser, il y aura la possibilité de choisir selon votre appétence au risque :

  • Prudent,
  • Equilibré,
  • Dynamique,

Dans le cadre des OPCVM, cela peut donc s’avérer être plus utile car les titres ou les instruments financiers ont une nature de risque pouvant être bien différente. La volatilité d’un Fonds commun de placement ou d’une SICAV peuvent énormément varier suivant l’objectif et donc l’allocation du portefeuille.